La forte volatilité constatée actuellement est due à une extrême tension sur le bilan mondial alors que les stocks mondiaux sont confortables. Les principaux pays exportateurs font face à une demande croissante notamment venant d’Asie.
La forte volatilité constatée actuellement est due à une extrême tension sur le bilan mondial. Les principaux pays exportateurs font face à une demande croissante notamment venant d’Asie.
La Chine aura doublé ses achats de blé par rapport à l’an passé passant de 17 à 35Mt. Les tensions entre la Chine et l’Australie permettent de laisser la porte ouverte aux orges françaises.
A ce stade de l’année, nous avons les yeux rivés sur la prochaine campagne. Tout incident climatique pourrait contribuer à une augmentation des cours des matières premières agricoles.
La clé viendra aussi de l’appétit chinois qui cherche à sécuriser ses approvisionnements en grains pour nourrir ses élevages porcins notamment. En toile de fond, la crise sanitaire laisse toujours planer le spectre d’une baisse de la consommation pouvant mettre un frein à l’embellie actuelle.
Les surfaces de blé augmentent en Europe. Il est difficile à ce stade de prévoir le niveau de récolte au vu des conditions climatiques actuelles.
Plusieurs éléments seront à suivre. Tout d’abord le cycle de production du maïs US qui est le marché leader outre-Atlantique. Ensuite les conditions climatiques en Europe et Mer Noire, qui seront-elles aussi déterminantes.
Dans nos régions, après les pluies bénéfiques de mi-mars, nous avons un temps très froid pour la saison. Nous espérons des précipitations pour atteindre le meilleur.
La force de notre collectif à taille humaine, la passion pour notre métier, l'attachement à notre territoire, notre volonté d'innovation, alimentent notre créativité, nous propulsent durablement dans l'avenir pour garantir notre performance et créer de la valeur ajoutée pour nos adhérents.